Laure Néron

Je suis ici, je viens d’ailleurs

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Il s’en est fallu de rien pour que ce projet ne se concrétise pas, un délai, une ligne raturée sur le Pass culture. Une immense déception. Et puis, petit miracle, à la force de la convictions de Barbara, enseignante au collège Paul Eluard de Bollène, et de Caroline qui monte les projets enfance du Centre Dramatique des Villages du Haut-Vaucluse, le projet a pu voir le jour et cette dizaine d’enfants, primos arrivants, un pied ici, l’autre dans un ailleurs habillé de nostalgie, ont pu raconter en image un bout de leur vie. J’ai été embarquée dans cette belle aventure… spectatrice d’une renaissance.

Projet tripartite entre l’image, l’écriture et les arts plastiques, sous forme d’ateliers, de rencontres, de temps de prises de vue, il s’est concrétisé ce soir avec, avouons le, quelques larmes. Les miennes sont nées de celles d’un papa juste devant qui a écrasé les siennes si discrètement que je pense être la seule à les avoir vues. Son émotion face aux mots de son bonhomme qui ne parlait pas le Français il y a toute juste deux mois était bouleversante. Les téléphones se sont tendus pour filmer ces poèmes si intimes  en français lus devant les familles gonflées de fierté. Barbara restera à jamais pour eux celle qui leur a donné les clefs d’un monde, celle qui chaque année renouvelle ce petit miracle.

La capacité d’adaptation de ces enfants est fascinante. Ils n’ont pas plus de 15 ans et ont vécu mille fois plus que nous. Ils apprennent à la vitesse de la lumière, avide de communiquer de se faire comprendre mais aussi forts de ces mécanismes d’acquisitions de plusieurs langues basculant de l’arabe entre copain à l’italien en famille, le français à l’école, l’anglais pour faire comme tout le monde avec une aisance d’anguille.

C’était un beau projet. Y en aura-t-il d’autres ?

 

LEURS YEUX TOUJOURS PURS

Jours de lenteur, jours de pluie,
Jours de miroirs brisés et d’aiguilles perdues,
Jours de paupières closes à l’horizon des mers,
D’heures toutes semblables, jours de captivité.

Mon esprit qui brillait encore sur les feuilles
Et les fleurs, mon esprit est nu comme l’amour,
L’aurore qu’il oublie lui fait baisser la tête
Et contempler son corps obéissant et vain.

Pourtant, j’ai vu les plus beaux yeux du monde,
Dieux d’argent qui tenaient des saphirs dans leurs mains,
De véritables dieux, des oiseaux dans la terre
Et dans l’eau, je les ai vus.

Leurs ailes sont les miennes, rien n’existe
Que leur vol qui secoue ma misère,
Leur vol d’étoile et de lumière
Leur vol de terre, leur vol de pierre
Sur les flots de leurs ailes,

Ma pensée soutenue par la vie et la mort.

P.Eluard

 

Pleine lune de juin

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La pleine lune de juin !

 

Coucher de soleil de mai

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J’ai tellement fait de choses aujourd’hui que je peine à les lister.

Je me souviens juste de ce coucher de soleil, conclusion de la journée bien animée et d’une semaine où toutes les émotions ont été mises dans un shaker sans pitié.

A vous, Fernand, Thierry, Gilles, Mistrale, Gino et à ceux qui vous ont aimé !

Couleurs complémentaires

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Orages

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Printemps

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Trois jours bien remplis

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De la nature, des bestioles, le printemps qui se confirme, du boulot pour remplir les journées de belles choses à voir, partager mon temps avec vous pour que tout le monde ait des souvenirs et finalement se rendre compte qu’entre vendredi et ce dimanche soir j’ai croisé beaucoup de chiens !

Hommage à Marie-Chantal Demaille

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Quelle grande dame, vraiment !

Quelle rencontre !

Marie-Chantal Demaille vient de disparaître ce 19 février à l’âge de 83 ans et laisse derrière elle une flopée de petits formés à l’école de l’escrime, à l’école de la vie, de la discipline avec un amour profond du sport et une volonté farouche de s’affirmer femme au plus haut niveau.

Bravo Madame et merci pour tout !

Céleste

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Plus d’éclairage public, un bonheur pour voir les étoiles et les planètes qui s’alignent ce mois de janvier.

Le spectacle est dans la rue

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Céline Bulteau a relevé son défi, cheminer sur un câble à plus de 14 mètres de hauteur ( à vue de nez ),  haut, très haut ! Au delà de la performance athlétique et poétique, un message : profiter de l’instant présent et préserver ces beaux paysages.