Moyen moyen le jeu de mot ! OK…

Tout ça pour dire que ce vendredi nous sommes allés visiter la fabrique de scourtins de Nyons. toujours utilisé dans le pressage des huiles (olives et autres) mais aussi dans le milieu vinicole, le sourtin reste pour le simple quidam (moi) un magnifique objet de décoration.

130 ans de travail artisanal, une belle reconversion face à la dégringolade du secteur oléicole après le gel de 1956, le scourtin a toujours sa place dans les maisons de Provence mais aussi d’ailleurs vu l’intérêt que les touristes portent à la chose. Ami des chats, le scourtin sert aussi de paillasson, centre de table, dessous de plat, décoration murale. C’est beau +++.

Il y a dans cet atelier une impression rassurante, comme si la répétition de ces gestes qui n’ont pas d’âge apaisait un quotidien bousculé. Évidemment, ici aussi il faut faire vite pour honorer les commandes, mais malgré tout le temps semble suspendu. Pour preuve, le ventre de l’horloge comtoise est vide de son coeur au profit d’étagères à aiguilles..

Le sourire est de mise, les propriétaires des lieux aiment partager. Allez y faire un tour. C’est par là pour la galerie complète et par là pour le site internet de la scourtinerie.

Après la teinture…

La réalisation des scourtins

Encore une étape intermédiaire

Les couleurs sont modulables

Les machines ont été brevetées et ont traversé les siècles

LA fibre de coco en matière naturelle

Bel arc en ciel

L’aventure des scourtins continue et les gestes ont traversé les âges

Couleur naturelle

La réalisation des scourtins