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2015Des nouvelles de la basse-court
Il y a du nouveau à la basse-court…
Tout d’abord nous n’avons plus qu’un coq adulte. Il n’est rien arrivé d’accidentel à notre autre coq, nous avons juste pris la décision de le manger le lendemain du jour de l’an car : 1. le coq c’est bon et 2. dans la basse-court ce n’était plus possible, le coq ne s’entendait pas avec poulet, lui courrait après et piquait quand il avait réussi à le coincer. Nous avons vécu deux semaines et demi avec un coq côté sud (il a taillé mes succulentes qui doivent bien porter leur nom !), l’autre côté nord avec des chants alternatifs… (ils se répondaient) qui avec deux coqs plus ceux des voisins finissaient par devenir des chants continus. Avant que les voisins ne craquent, nous avons décidé de nous séparer de coq. Il y a quand même une grande injustice chez les coqs et les poussins mâles. Ces derniers dans les élevages pour les pondeuses sont éliminés dès la naissance pour finir en nourriture pour animaux (youpi), quant aux premiers ils finissent à la casserole, ou autre, une destinée plutôt rare pour les poules… Bref, il a été tué avec respect, plumé avec respect (Emilie a d’ailleurs la charge de faire quelque chose « d’intelligent, » je cite mon fils, avec les plumes), vidé avec respect, il sera cuisiné et mangé avec amour. (Un petit clin d’oeil au superbe livre « Le restaurant de l’amour retrouvé »)
Avant de prendre la décision de tuer coq, nous avons accueilli deux poules Alice and June, avec l’espoir que deux poules de plus mettraient tout le monde d’accord. Raté… bref, ces demoiselles viennent de Serignan, elles sont croisées Sussex Marans. Elles sont gentilles, un peu sauvages, Alice n’est qu’à une patte de venir picorer dans la main, June en est très loin… patience… j’ai des arguments et un kilo de pâtes qu’elles adorent !
Côté poussins, nous avons beaucoup de coqs… deux ont des profils spéciaux qui justifient des placements spéciaux. Ils sont très dociles, assez câlins, Johan leur donne beaucoup de temps pour qu’ils deviennent des pro de la petite enfance et coulent des jours heureux à la Ferme de l’Oiselet. Nous les gardons encore un peu pour en profiter, dans un mois ils vont certainement déménager.
Me suivre !