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La Bête verte non identifiée

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C’est joli mais c’est quoi ? Cette question je me la pose tous les jours. Cette petite bête verte m’a posé bien des problèmes mardi. Il s’agirait d’une punaise juvénile d’un beau vert criard qui se baladait dans la garrigue sérignanaise avant d’être fauché dans les herbes d’un coup de filet ravageur. Remuante mais très coopérative, la petite bête, ici sur le doigt de Bernadette, ne s’est pas envolée malgré la présence de toutes petites ailes et d’une photographe très agaçante. Après la photo, elle a regagné la nature. Jusqu’à nouvelle rencontre, elle restera sans identification !

Azuré ?

Azuré

Pris essentiellement à visée esthétique, ce petit papillon que j’ai pour habitude de nommer azuré, englobant ainsi la multitude de lépidoptères sans entrer dans le détail de l’espèce, est un spécimen mâle de la famille des lycènes bleus. Plus d’information : ICI. C’est le site de Noé Conservation qui dresse un inventaire des papillons via la participation des jardiniers internautes. C’est simplement sa position et  sa couleur contrastant dans le croisement des feuilles qui m’a attiré l’oeil. Vu comme ça, la photo n’a pas grande valeur scientifique. J’en ai pris deux, à voir .

Mante religieuse (plus propre tu meurs)

Mante religieuse

Qui a dit que les insectes, c’est beurk, répugnant, sale ? Pire que les chats, c’est un nettoyage en continu que les six, comme les huit pattes s’imposent. Cette mante religieuse (un petit point noir sur la patte, indice donné par Thierry au Naturoptère) juvénile trouvé en fauchant lors de la séance de chasse nocturne au Naturoptère a passé un long moment à faire sa toilette entre deux poses pour les photographes.

Une nouvelle série ?

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De nouvelles envies et peut-être une nouvelle série pour une expo l’an prochain ?

Voilà presque deux ans que je travaille sur les ombres et les reflets.

En voici un échantillon…

Vous en pensez quoi ?

En noir et blanc

Toujours au Naturoptère.

La vie en jaune !

 

 

Le jardin du Naturoptère est une vraie merveille et j’y suis suffisamment souvent pour en témoigner. À chaque heure du jour et de la nuit, les visiteurs des lieux se partagent un petit bout des allées. Chasse aux insectes diurnes ou nocturnes, quelques unes sont prévues cet été, permettent de découvrir la diversité des petites bêtes qui peuplent ce jardin là mais qui peuvent aussi être dans le vôtre !

J’ai un copain photographe, Laurent, qui partageait un jour une réflexion, un peu comme une invitation à un sport que je pratique souvent : asseyez-vous n’importe où dans la nature, attendez et regardez. En ce moment il y a des tas de choses à voir ! Tout le monde bosse dur dans le monde des petites bêtes. Le témoin de ce peuple besogneux, Jean-Henri Fabre, raconte cette activité qui semble inépuisable dans ses Souvenirs entomologiques. Le Livre de l’été !

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Mais où est la bête ?

Mais où est la bête ?

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Mais où est la bête ?

Mais où est la bête ?

Mais que fait la bête ???

Mais que fait la bête ???

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Dans l’atelier de Robert Rayne

En visite ce mercredi dans l’atelier du sculpteur Robert Rayne… c’est toujours l’émerveillement devant ce cabinet des curiosités et cet espace qui respire la création. Une tête, une main, un regard… des morceaux de créatures gracieuses, torturées, grimaçantes, rieuses, sereines sont nées entre les mains de l’artiste. Si vous ne le connaissez pas, patience, une exposition est prévue à Sérignan cet été. Quant à ceux qui connaissent Robert Rayne, ce dernier leur réserve une bien belle surprise !

Ce qui me fascine dans la sculpture c’est la révélation offerte par l’artiste, un peu comme le petit prince, le chapeau, l’éléphant et le boa… il y a plusieurs façons de voir les choses et Robert Rayne voit dans un bloc de pierre, sur lequel je m’assiérais volontiers pour me reposer, des tas de belles choses qu’il arrive après des années apprentissage, autant de pratique et beaucoup d’application à faire sortir.

Alors que la poussière est pas la bienvenue, ni dans les maisons, ni dans les galeries, ici elle se pose partout et ouate les silhouettes. Un brin de poésie que l’artiste chasse négligement d’une caresse en s’amusant des vibrations du bourdon dessus de sa tête. L’atelier est ouvert aux quatre vents, laisse entrer les petites bêtes qui n’ont rien à craindre des outils du sculpteur. Les coups, c’est pour la pierre, une musique propre à chacun, un rythme en deux temps pour Robert Rayne qui après le modelage sculpte un bas relief à découvrir à l’automne.

 

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier
ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

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ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

ROBERT RAYNE, photos d'atelier

ROBERT RAYNE, photos d’atelier

Les jeunes de l’atelier du théâtre du Sablier

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La galerie de ces deux soirées : ICI

Comme une plume…

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Le triton de Gégé

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Quand Gégé n’est pas le roi aux fourneaux du Camino, il se transforme en amoureux des animaux bizarres… c’est alors que je m’aperçois d’où viennent mes phasmes (Gégé qui passe à Claire et Claire qui…) et que je découvre qu’il héberge de drôles de bestioles dans ses bassins. Est-ce que les tritons tombent du ciel ? L’homme qui parle aux grenouilles, apprivoise les crapauds et transforme les brebis en chiens n’a pas su répondre…

Bref, dédicace à Gégé qui m’a fait rencontrer mon premier triton !

Merci !